Information(s) complémentaire(s)
Description détaillée
La réalisation du centre cultuel et culturel de l’association culturelle turque de Nantes (ACTN) porte des enjeux politiques forts. Par sa vocation et les conditions économiques qui président à son élaboration, ce projet constitue un cas limite, qui illustre, de manière quasi expérimentale, ce que l’architecture implique de dialogue sur les usages, fonctionnels et symboliques. In Situ AC&V réalise, pour l’association culturelle turque de Nantes, un centre culturel et cultuel.
Cet ensemble comprend une mosquée et des espaces destinés d’une part à la promotion de la culture turque (lieu d’exposition, bibliothèque / librairie, cafétéria), d’autre part à la vie propre de l’association (bureaux, salles de cours, logements du gardien et des intervenants extérieurs). Un troisième équipement est prévu à terme : une salle de sport qui puisse aussi servir de salle des fêtes. La partie culturelle du projet est subventionnée par la Ville de Nantes. La construction est réalisée sur une parcelle, propriété de l’association, et située dans un environnement essentiellement composé de bâtiments industriels.
Ce projet est exceptionnel sous plusieurs aspects. D’abord parce qu’il doit allier, sans les confondre, deux univers distincts : le profane et le sacré. Ensuite parce qu’il cristallise des enjeux politiques forts : place du culte musulman et modalités d’intégration d’une communauté dont le pays d’origine regarde à la fois vers le monde musulman et vers l’Europe ; ce qui amène une attention particulière de la part de la Ville.
Enfin parce que la réalisation des bâtiments n’est financièrement possible que par des dons de la communauté et l’implication bénévole d’ouvriers turcs, de sorte que – situation peu courante pour un architecte – l’association commanditaire est à la fois maître d’ouvrage et entreprise. Dès la conception du projet, In Situ AC&V a pris le parti du dialogue, en travaillant particulièrement le niveau de mise en relation des parties culturelle et cultuelle de l’ensemble.
C’est le centre culturel, le lieu d’ouverture de la communauté, qui donne sur le boulevard. Le lieu de culte, dont la fonction est plus intime, est en fond de parcelle. Les deux corps de bâtiments s’articulent autour de deux espaces communs. D’une part, une large rampe d’accès ouvert sur la voie publique, d’autre part un patio qui relie la cafétéria, à l’arrière du bâtiment culturel, et la salle de prière. Celle-ci porte les symboles du culte ottoman : une coupole et un minaret. De la sorte, chacun des bâtiments offre toujours une perspective à l’autre. Depuis la rue, aucun des deux ne prend le pas sur l’autre. Le traitement paysager contribue à une transition douce et ouverte avec l’espace public.
Cet ensemble comprend une mosquée et des espaces destinés d’une part à la promotion de la culture turque (lieu d’exposition, bibliothèque / librairie, cafétéria), d’autre part à la vie propre de l’association (bureaux, salles de cours, logements du gardien et des intervenants extérieurs). Un troisième équipement est prévu à terme : une salle de sport qui puisse aussi servir de salle des fêtes. La partie culturelle du projet est subventionnée par la Ville de Nantes. La construction est réalisée sur une parcelle, propriété de l’association, et située dans un environnement essentiellement composé de bâtiments industriels.
Ce projet est exceptionnel sous plusieurs aspects. D’abord parce qu’il doit allier, sans les confondre, deux univers distincts : le profane et le sacré. Ensuite parce qu’il cristallise des enjeux politiques forts : place du culte musulman et modalités d’intégration d’une communauté dont le pays d’origine regarde à la fois vers le monde musulman et vers l’Europe ; ce qui amène une attention particulière de la part de la Ville.
Enfin parce que la réalisation des bâtiments n’est financièrement possible que par des dons de la communauté et l’implication bénévole d’ouvriers turcs, de sorte que – situation peu courante pour un architecte – l’association commanditaire est à la fois maître d’ouvrage et entreprise. Dès la conception du projet, In Situ AC&V a pris le parti du dialogue, en travaillant particulièrement le niveau de mise en relation des parties culturelle et cultuelle de l’ensemble.
C’est le centre culturel, le lieu d’ouverture de la communauté, qui donne sur le boulevard. Le lieu de culte, dont la fonction est plus intime, est en fond de parcelle. Les deux corps de bâtiments s’articulent autour de deux espaces communs. D’une part, une large rampe d’accès ouvert sur la voie publique, d’autre part un patio qui relie la cafétéria, à l’arrière du bâtiment culturel, et la salle de prière. Celle-ci porte les symboles du culte ottoman : une coupole et un minaret. De la sorte, chacun des bâtiments offre toujours une perspective à l’autre. Depuis la rue, aucun des deux ne prend le pas sur l’autre. Le traitement paysager contribue à une transition douce et ouverte avec l’espace public.
Vue d'ensemble
