Déterrage de vidéo – îlot Confluent à Rezé par Eiffage Construction

Publié en juillet 2018

Vivre le confluent – entre fleuve et rivière –

L’histoire au long cours du projet nait de la rencontre avec les lieux.
Les inventions de renouveau qui est sa raison d’être pour la ville qu’il sert,
s’y nourrissent. Il se met au service de ceux qui y ancreront leur propre histoire.

Ici, habiter les secrets de la Loire et de la Sèvre mérite d’apprendre à les reconnaître, alors le chemin du projet sera poétique, construit autour d’un grand jardin, comme une promenade sur les rives changeantes. Ces entrées cardinales racontent le grand paysage alentour et ses périmètres sont habités des publics pluriels de la cité, pour façonner un « quartier de ville », d’équilibre. Les bâtiments se parent des couleurs du paysage offert à la découverte.

Choisir d’apporter dans le grand registre des architectures une nouvelle expression est affaire de conversations et d’inventions partagées. Les représentants de la cité racontent leurs espoirs pour le bien commun, les « façonneurs de ville » offrent leurs compétences et les architectes-urbanistes, porteurs de « l’arkhè », y mêlent leurs inventions et leurs projections pour une cité du renouveau. Ils sont de mission de service public, pour les publics qui lui donneront vie.

Ce grand territoire confluent, qui est aussi une relation de limite entre deux villes de la métropole, est un lieu de mouvements intenses. il est tantôt traversé, frôlé de turbulences, emporté par ces périmètres mobiles, alors ses jardins, de pieds et suspendus, lui apportent son apaisement.
Au cœur de ce mouvement, ce « quartier de ville » offre ses intensités, du partagé à l’intime, et s’écrit en jaillissements. Sur le périmètre du jardin s’érigent, alors, les constructions dont l’écriture échappe à la stratification ordinaire des « collectifs » pour se raconter en compositions rythmées et verticales, imprégnées des pigments de Loire.

Construire les lieux c’est inscrire ce « façonné ». Dans le grand parallélépipède urbain abandonné par ces industries qui nous accueille, les édifices naissants racontent les inspirations multiples que l’écriture architecturale tente de révéler. Leurs pieds, sur les rues et places, sont vivants: de commerces, de services et de toutes les adresses. Les socles aux couleurs des épervières de Loire portent les jardins suspendus et les grands volumes bâtis. Ces volumes logent la ville au pluriel : les générations, les diversités sociales et économiques, les inventions d’habiter depuis les jardins jusqu’aux grandes perspectives des niveaux sommitaux. Les habitants futurs seront, ici, portés par leurs histoires pour nourrir les inspirations de conception et vivre avec les lieux, leur quotidien.

Le choix chromatique des bâtisses est inspiré des graminées des gravières; violacées – muscari à toupet – scille d’automne -, jaunes et rouges – épervière de la Loire – et de l’anthracite brun des sables limoneux qui se mêlent aux éclats blancs du soleil sur les eaux.

La diversité des publics, essentielle pour la ville d’équilibre, incite à offrir une variation des « lieux d’habiter ». La morphologie en verticales est un atout pour habiter différemment: le jardin suspendu, le corps bâti et les perspectives sommitales. Les prolongements des logements alternent, balcons et loggias aux usages pluriels. Ces derniers sont offerts aux inventions et aux besoins de chacun, salon d’été ou d’hiver, serre ou lieu de travail à la maison, salon-chambre d’’appoint ou bibliothèque-atelier… à l’envie…

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